XPRESS POLAIRE – Vendredi 2 août 2019

EN MANCHETTES
L’Expérience sur la vulnérabilité de la région boréale de l’Arctique (ABoVE)

Un avion de la NASA rempli d'équipement de télédétection s’est rendu à Cambridge Bay dans le cadre d'un ambitieux projet international visant à déterminer la vulnérabilité des écosystèmes nordiques aux changements climatiques – et ce que cela signifie pour les gens qui en dépendent.

POLAIRE est un collaborateur de l'expérience de la NASA sur la vulnérabilité de l'Arctique et de la forêt boréale (ABoVE), qui utilise des données recueillies à partir d’instruments aéroportés de pointe et de satellites, tels que le RADARSAT-2 du Canada. Il utilise également l'expertise de collectivités autochtones et de scientifiques sur le terrain, pour mieux comprendre la façon dont change l'environnement en Alaska et dans le Nord-Ouest de l’Arctique canadien.

Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de la NASA passeront plusieurs jours à prendre des images optiques infrarouges à très haute résolution de la surface de la toundra autour de Cambridge Bay. Pendant ce temps, des écologistes de terrain de POLAIRE et de l'Université du Wisconsin se rendront sur le terrain pour effectuer des études détaillées de la végétation et des écosystèmes et créer des données de référence pour mesurer les changements futurs.

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Dans le cadre de ce projet, POLAIRE et la NASA ont invité la collectivité à venir voir l’avion B-200 ainsi que son équipement aéroporté AVIRIS-ng le lundi 29 juillet 2019 à l’aéroport de Cambridge Bay.

Radio Canada International, en collaboration avec Regard sur l’Arctique, ont publié un article au sujet de ce projet. Vous pouvez lire l’article ici: https://www.rcinet.ca/eye-on-the-arctic/2019/07/31/research-climate-nunavut-cambridge-bay/ (en anglais seulement).

The Arctic-Boreal Vulnerability Experiment (ABoVE)-03
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De plus, POLAIRE organisera une session d’information destinée à la collectivité le 6 août à 11 h au campus de la SCREA. Lors de cette session, des scientistes de POLAIRE et de l’Université du Wisconsin présenteront le projet ABoVE ainsi que ses retombées pour les collectivités de l’Arctique. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec communications@polar.gc.ca.

La rentrée des classes et les autres anxiétés des enfants

Après avoir profité des vacances de l’été, certains enfants peuvent vivre de l’anxiété à l’approche du retour à l’école. La peur de l’inconnu et l’adaptation au changement peuvent générer des inquiétudes. Il existe plusieurs stratégies parentales pour aider son enfant à surmonter cette transition. Pour en savoir plus sur ces différentes approches, nous vous invitons à participer à la séance « Demandez à l’expert » de LifeSpeak du 22 août prochain à midi (HE), dans laquelle vous ou un membre de votre famille immédiate aurez l’occasion de poser des questions par écrit, soit clavarder en ligne temps réel avec Stéphanie Deslauriers, Psychoéducatrice, sur les anxiétés des enfants afin de recevoir une réponse dans les minutes qui suivent. C’est un rendez-vous à garder en tête et à mettre à votre agenda.

Date : 22 août 2019
Heure : 12 h - Midi (HE)
Expert : Stéphanie Deslauriers, Psychoéducatrice

Bonne session de clavardage en ligne avec l’expert sur le site de LifeSpeak!

Saviez-vous qu’une application LifeSpeak est maintenant disponible pour les téléphones Android ou iPhones, sur l’App Store et sur Google Play?

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LES GENS DE POLAIRE
Nanuq, l’ours polaire

Voici Nanuq, l’ours polaire! Ce magnifique spécimen de 3,05 m (10 pi) de hauteur – debout, les pattes postérieures bien ancrées sur la glace – est un de l’Ekaluktutiak Hunters & Trappers Organization (Organisation des chasseurs et trappeurs d’Ekaluktutiak) à POLAIRE. Vous voulez tout savoir sur son arrivée? Lisez l’histoire qui suit!

En avril 2007, Willie Nakashook, un guide local, et plusieurs membres de sa famille ont participé à une chasse sportive au sommet de la baie Hadley à l’extrémité nord de l’île Victoria.

Lors des sorties de chasse, les membres de la famille restent au camp. Lors d’une telle sortie, ils ont quitté pour aller chercher de l’eau pour leurs réserves. À leur retour, ils ont aperçu un ours polaire (Nanuq) errant près du camp. Willie et sa famille ont essayé des tactiques pour faire fuir l’ours: faire le plus de bruit possible avec le moteur de leur motoneige et d’autres objets. Pourtant, Nanuq ne partait pas et après plusieurs heures, il ont décidé d’abattre l’animal pour assurer la sécurité des membres du camp.

L’ours a été ramené à la communauté et remis au ministère de la Faune. À la suite d’une enquête, il a été déterminé que l’abattage de l’ours constituait une mise à mort défensive. La carcasse de l’ours a été étudiée et on a constaté que l’ours aurait eu très faim.

Nanuq a été exposé au centre des visiteurs de la côte arctique de mars 2008 à juillet 2019, soit pendant 11 ans. Vous voulez admirer cette bête majestueuse? Elle est située tout juste à l’extérieur du Centre de partage du savoir au campus de la SCREA.

Une scientifique de POLAIRE est coauteure d’un article sur l’état du bœuf musqué circumpolaire

Comment le bœuf musqué fait-il face à un climat arctique de plus en plus chaud, humide et variable? Dans un nouvel article paru dans la revue Ambio, la scientifique de POLAIRE, Matilde Tomaselli, et ses collègues canadiens et internationaux du Muskox Expert Network du Conseil de l’Arctique font état de leurs travaux novateurs pour améliorer notre compréhension de ces animaux emblématiques du Nord. Le groupe a fait la toute première compilation des données actuelles sur les 55 populations de bœufs musqués circumpolaires, qui totalisent environ 170 000 individus. Six de ces populations sont en déclin, y compris les bœufs musqués de l’île Victoria, qui constituent une importante source de nourriture et de revenu pour les Inuits de Cambridge Bay, de Kugluktuk et d’Ulukhaktok.

L’article traite de l’abondance et de la répartition du bœuf musqué, ainsi que de la santé, de la diversité génétique et des causes de changements. Les facteurs liés au climat, aux maladies et aux changements causés par l’humain en sont probablement les raisons principales. Selon les chercheurs, il est essentiel d’harmoniser les données existantes, d’intensifier et de normaliser la surveillance à long terme et de travailler plus étroitement avec les experts locaux, comme les chasseurs inuits qui possèdent une connaissance approfondie des animaux, pour assurer la stabilité des populations de bœufs musqués dans tout le Nord circumpolaire. Les travaux de recherche au niveau doctoral de Matilde Tomaselli effectués à Cambridge Bay, avec la participation active de la population locale, sont un bon exemple d’approche collaborative. Ces travaux, récemment publiés dans la revue Science, ont permis de mieux comprendre la santé du bœuf musqué dans la région de Cambridge Bay et constituent un modèle qui pourra être appliqué à d’autres milieux et espèces sauvages.

APPRENTISSAGE ET RENDEMENT
Mot inuktitut et inuinnaqtun de la semaine - Kiinaujaq - ᑮᓇᐅᔭᖅ

Le mot de la semaine en inuinnaqtun et inuktitut est « kiinaujaq ». Il signifie « argent ». Il se prononce kee-na-oo-yaq.

kiinaq/u/jaq
visage/être/ressemble

Littéralement, « ressemble à un visage ».

kiinaqujaq-coin

Écoutez la prononciation. ici.

Êtes-vous prêt à répondre « Du tac au tac »?
talk-the-talk - french
Consultez la chronique L’oiseau de la semaine de POLAIRE

Le phalarope à bec large (haavraq) est un petit bécasseau, facilement reconnaissable à son plumage rougeâtre, à sa tête foncée et à ses joues blanchâtres. Cette espèce n’est pas aussi bien connue que les autres espèces d’oiseaux de rivage de l’Arctique, en raison de ses aires de nidification plus éloignées et de la rareté des études sur sa reproduction, son hivernage et son comportement migratoire. Les phalaropes à bec large présentent un dimorphisme sexuel inversé : les femelles sont plus grandes et plus colorées que les mâles. Les mâles couvent les œufs, et les femelles se reproduisent souvent avec plus d’un partenaire au cours d’une même saison de reproduction. Cette espèce circumpolaire habite la toundra arctique, principalement dans l’Alaska subarctique et nordique. Son aire d’hivernage, qui demeure peu connue, comprend les côtes chiliennes et péruviennes.

À Cambridge Bay, l’équipe d’écologie aviaire repère et surveille les nids tout au long de la saison de reproduction afin de savoir quand elle se produit, et suit les oiseaux de rivage adultes pour étudier leur comportement migratoire. Les chercheurs doivent recueillir des données de référence sur leur répartition et leur abondance pour être en mesure d’assurer le bien-être des espèces d’oiseaux dans une région arctique en constante évolution. Le phalarope à bec large s’est fait rare à Cambridge Bay cette année; seulement trois individus y ont été observés au cours de l’été.

AVIS CONCERNANT LE MILIEU DE TRAVAIL
Accès aux nouveaux laboratoires de l’édifice principal de recherche

Les chercheurs de POLAIRE et les scientifiques invités ont maintenant accès au laboratoire d’enseignement et aux collections de référence, au laboratoire d’imagerie numérique et au laboratoire d’informatique générale du bâtiment de recherche principal. L’accès à ces laboratoires nous permettra d’accroître considérablement notre capacité de soutien à la recherche pendant cette saison estivale très occupée

Le mois dernier, POLAIRE a organisé un cours dirigé par Olivia Mussells d’Océans Nord dans le laboratoire d’informatique générale. Le cours a permis, par l’entremise de la Hunter and Trappers Organization (HTO), de former neuf Inuits de la localité à l’utilisation d’un service d’information maritime pertinent localement. Le cours a été couronné de succès, en grande partie grâce à la performance du laboratoire d’informatique générale, qui a dépassé toutes les attentes.

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Le laboratoire d’informatique générale a également été utilisé pour la réingénierie et l’amélioration des pièces de VTT pour l’équipe des opérations, Sciences et technologies. Plusieurs pièces ont été construites, installées et utilisées avec succès dans les VTT. Des pièces imprimées en 3D passent ici dans un réacteur ultraviolet pour les durcir et les solidifier.

Le laboratoire d’informatique générale élargira sa bibliothèque de documents sur l’ingénierie afin de mieux répondre aux besoins de l’équipe des opérations. POLAIRE espère sélectionner des membres pour offrir de la formation sur les compétences en fabrication.

Conseil de la semaine en gestion de l’information

Imaginez un instant que nous mettions tous les fichiers de l’organisation dans un seul et même dossier. Pourrions-nous malgré tout filtrer rapidement son contenu pour trouver un fichier en faisant défiler la liste?

C’est ce que les conventions d’appellation nous permettent de faire.

Cette convention d’appellation des fichiers est une méthode systématique pour nommer nos fichiers. C’est la méthode la plus efficace et simple possible pour organiser et récupérer nos documents.

  • En plus d’augmenter la lisibilité du nom des fichiers, cette méthode nous permettra de :
    • connaître le contenu d’un document sans même l’ouvrir;
    • récupérer et filtrer rapidement les documents à l’aide de la fonction de recherche et de filtrage de l’ordinateur;
    • stocker les documents dans un seul dossier sans perdre leur contexte, si nécessaire;
    • chercher et trouver des documents même s’ils ne sont plus dans leur dossier d’origine;
    • parcourir facilement de longues listes de fichiers pour les inventorier ou vérifier s’il manque des documents.
naming-convention - french
  • Utilisez un nom qui décrit clairement le contenu du document; cela vous permettra, à vous et à vos collègues, de le retrouver plus facilement dans GCdocs.
  • Utilisez les éléments obligatoires Sujet et Type de document pour créer des noms de document clairs et faciles à comprendre.
  • N’utilisez les éléments facultatifs Date et État que s’ils sont nécessaires à la clarté du nom du document.

Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Renée au renee.bergeron@polar-polaire.gc.ca.

MISES À JOUR
Calendrier des activités de POLAIRE

Vous trouverez ci-dessous la dernière version du calendrier des activités de POLAIRE, qui présente la liste des futures activités et des conférences.

Remarque : Il est à noter que le calendrier est sujet à changement. Tout voyage doit être approuvé préalablement par les directeurs (ou un cadre d’un niveau supérieur dans le cas des destinations internationales).

Veuillez envoyer toute mise à jour du calendrier ou tout ajout à Jerry Kallada à l’adresse suivante : jerry.kallada@polar.gc.ca

Calendrier des activités de POLAIRE : Le 31 juillet 2019

Mise à jour des priorités de POLAIRE

Le dernier document des mises à jour sur les priorités est disponible ici. Apprenez-en davantage sur les priorités et les activités de vos collègues entre le 29 juillet au 23 août.

FAITS SAILLANTS DES MÉDIAS SOCIAUX
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