- EN MANCHETTES
- L’Expérience sur la vulnérabilité de la région boréale de l’Arctique (ABoVE)
- La rentrée des classes et les autres anxiétés des enfants
- LES GENS DE POLAIRE
- Nanuq, l’ours polaire
- Une scientifique de POLAIRE est coauteure d’un article sur l’état du bœuf musqué circumpolaire
- APPRENTISSAGE ET RENDEMENT
- Mot inuktitut et inuinnaqtun de la semaine - Kiinaujaq - ᑮᓇᐅᔭᖅ
- Êtes-vous prêt à répondre « Du tac au tac »?
- Consultez la chronique L’oiseau de la semaine de POLAIRE
- AVIS CONCERNANT LE MILIEU DE TRAVAIL
- Accès aux nouveaux laboratoires de l’édifice principal de recherche
- Conseil de la semaine en gestion de l’information
- MISES À JOUR
- Calendrier des activités de POLAIRE
- Mise à jour des priorités de POLAIRE
- FAITS SAILLANTS DES MÉDIAS SOCIAUX
- Beaucoup de choses se passent sur les médias sociaux de POLAIRE
EN MANCHETTES
L’Expérience sur la vulnérabilité de la région boréale de l’Arctique (ABoVE)
Un avion de la NASA rempli d'équipement de télédétection s’est rendu à Cambridge Bay dans le cadre d'un ambitieux projet international visant à déterminer la vulnérabilité des écosystèmes nordiques aux changements climatiques – et ce que cela signifie pour les gens qui en dépendent.
POLAIRE est un collaborateur de l'expérience de la NASA sur la vulnérabilité de l'Arctique et de la forêt boréale (ABoVE), qui utilise des données recueillies à partir d’instruments aéroportés de pointe et de satellites, tels que le RADARSAT-2 du Canada. Il utilise également l'expertise de collectivités autochtones et de scientifiques sur le terrain, pour mieux comprendre la façon dont change l'environnement en Alaska et dans le Nord-Ouest de l’Arctique canadien.
Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de la NASA passeront plusieurs jours à prendre des images optiques infrarouges à très haute résolution de la surface de la toundra autour de Cambridge Bay. Pendant ce temps, des écologistes de terrain de POLAIRE et de l'Université du Wisconsin se rendront sur le terrain pour effectuer des études détaillées de la végétation et des écosystèmes et créer des données de référence pour mesurer les changements futurs.
Dans le cadre de ce projet, POLAIRE et la NASA ont invité la collectivité à venir voir l’avion B-200 ainsi que son équipement aéroporté AVIRIS-ng le lundi 29 juillet 2019 à l’aéroport de Cambridge Bay.
Radio Canada International, en collaboration avec Regard sur l’Arctique, ont publié un article au sujet de ce projet. Vous pouvez lire l’article ici: https://www.rcinet.ca/eye-on-the-arctic/2019/07/31/research-climate-nunavut-cambridge-bay/ (en anglais seulement).
De plus, POLAIRE organisera une session d’information destinée à la collectivité le 6 août à 11 h au campus de la SCREA. Lors de cette session, des scientistes de POLAIRE et de l’Université du Wisconsin présenteront le projet ABoVE ainsi que ses retombées pour les collectivités de l’Arctique. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec communications@polar.gc.ca.
La rentrée des classes et les autres anxiétés des enfants
Après avoir profité des vacances de l’été, certains enfants peuvent vivre de l’anxiété à l’approche du retour à l’école. La peur de l’inconnu et l’adaptation au changement peuvent générer des inquiétudes. Il existe plusieurs stratégies parentales pour aider son enfant à surmonter cette transition. Pour en savoir plus sur ces différentes approches, nous vous invitons à participer à la séance « Demandez à l’expert » de LifeSpeak du 22 août prochain à midi (HE), dans laquelle vous ou un membre de votre famille immédiate aurez l’occasion de poser des questions par écrit, soit clavarder en ligne temps réel avec Stéphanie Deslauriers, Psychoéducatrice, sur les anxiétés des enfants afin de recevoir une réponse dans les minutes qui suivent. C’est un rendez-vous à garder en tête et à mettre à votre agenda.
Date : 22 août 2019
Heure : 12 h - Midi (HE)
Expert : Stéphanie Deslauriers, Psychoéducatrice
Bonne session de clavardage en ligne avec l’expert sur le site de LifeSpeak!
Saviez-vous qu’une application LifeSpeak est maintenant disponible pour les téléphones Android ou iPhones, sur l’App Store et sur Google Play?
Ne manquez pas les nouvelles ressources de LifeSpeak ou encore les prochaines séances de clavardage en ligne, grâce aux avis que vous recevrez par courriel.
Téléchargez l’application LifeSpeak ainsi :
ACCÉDEZ AVEC VOTRE COMPTE DE GROUPE
NOM CLIENT : canada
MOT DE PASSE CLIENT : canada
Pour tout renseignement additionnel sur les ressources de LifeSpeak, veuillez visiter :
Adresse du site internet : canada.lifespeak.com
Accédez avec votre compte de groupe
Mot de passe : canada
Ceci est un message de la part du Programme d’aide aux employés (PAE) qui vous rappelle l'importance de prendre soin de votre santé mentale. Vous pouvez les joindre en tout temps au 1-800-268-7708 ou au 1-800-567-5803 pour les sourds et les malentendants.
LES GENS DE POLAIRE
Nanuq, l’ours polaire
Voici Nanuq, l’ours polaire! Ce magnifique spécimen de 3,05 m (10 pi) de hauteur – debout, les pattes postérieures bien ancrées sur la glace – est un de l’Ekaluktutiak Hunters & Trappers Organization (Organisation des chasseurs et trappeurs d’Ekaluktutiak) à POLAIRE. Vous voulez tout savoir sur son arrivée? Lisez l’histoire qui suit!
En avril 2007, Willie Nakashook, un guide local, et plusieurs membres de sa famille ont participé à une chasse sportive au sommet de la baie Hadley à l’extrémité nord de l’île Victoria.
Lors des sorties de chasse, les membres de la famille restent au camp. Lors d’une telle sortie, ils ont quitté pour aller chercher de l’eau pour leurs réserves. À leur retour, ils ont aperçu un ours polaire (Nanuq) errant près du camp. Willie et sa famille ont essayé des tactiques pour faire fuir l’ours: faire le plus de bruit possible avec le moteur de leur motoneige et d’autres objets. Pourtant, Nanuq ne partait pas et après plusieurs heures, il ont décidé d’abattre l’animal pour assurer la sécurité des membres du camp.
L’ours a été ramené à la communauté et remis au ministère de la Faune. À la suite d’une enquête, il a été déterminé que l’abattage de l’ours constituait une mise à mort défensive. La carcasse de l’ours a été étudiée et on a constaté que l’ours aurait eu très faim.
Nanuq a été exposé au centre des visiteurs de la côte arctique de mars 2008 à juillet 2019, soit pendant 11 ans. Vous voulez admirer cette bête majestueuse? Elle est située tout juste à l’extérieur du Centre de partage du savoir au campus de la SCREA.
Une scientifique de POLAIRE est coauteure d’un article sur l’état du bœuf musqué circumpolaire
Comment le bœuf musqué fait-il face à un climat arctique de plus en plus chaud, humide et variable? Dans un nouvel article paru dans la revue Ambio, la scientifique de POLAIRE, Matilde Tomaselli, et ses collègues canadiens et internationaux du Muskox Expert Network du Conseil de l’Arctique font état de leurs travaux novateurs pour améliorer notre compréhension de ces animaux emblématiques du Nord. Le groupe a fait la toute première compilation des données actuelles sur les 55 populations de bœufs musqués circumpolaires, qui totalisent environ 170 000 individus. Six de ces populations sont en déclin, y compris les bœufs musqués de l’île Victoria, qui constituent une importante source de nourriture et de revenu pour les Inuits de Cambridge Bay, de Kugluktuk et d’Ulukhaktok.
L’article traite de l’abondance et de la répartition du bœuf musqué, ainsi que de la santé, de la diversité génétique et des causes de changements. Les facteurs liés au climat, aux maladies et aux changements causés par l’humain en sont probablement les raisons principales. Selon les chercheurs, il est essentiel d’harmoniser les données existantes, d’intensifier et de normaliser la surveillance à long terme et de travailler plus étroitement avec les experts locaux, comme les chasseurs inuits qui possèdent une connaissance approfondie des animaux, pour assurer la stabilité des populations de bœufs musqués dans tout le Nord circumpolaire. Les travaux de recherche au niveau doctoral de Matilde Tomaselli effectués à Cambridge Bay, avec la participation active de la population locale, sont un bon exemple d’approche collaborative. Ces travaux, récemment publiés dans la revue Science, ont permis de mieux comprendre la santé du bœuf musqué dans la région de Cambridge Bay et constituent un modèle qui pourra être appliqué à d’autres milieux et espèces sauvages.
APPRENTISSAGE ET RENDEMENT
Mot inuktitut et inuinnaqtun de la semaine - Kiinaujaq - ᑮᓇᐅᔭᖅ
Le mot de la semaine en inuinnaqtun et inuktitut est « kiinaujaq ». Il signifie « argent ». Il se prononce kee-na-oo-yaq.
kiinaq/u/jaq
visage/être/ressemble
Littéralement, « ressemble à un visage ».
Écoutez la prononciation. ici.